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il y a 6 ans
Mon maître m’emmenait au cinéma. Comme toujours, c’est lui qui avait choisi ma tenue, et je l’avais enfilée. Une jupe moulante rouge qui m’arrivait à mi-cuisses, en coton assez lourd, avec bas à couture et porte-jarretelles. Un soutien-gorge ouvert sous un chemisier rouge assez léger, mais pas transparent, et une des chaussures à talon assez hautes. Plus mon collier, et un Rosebud décoré d’une pierre rouge. Mon maître sait que me faire marcher avec ça, surtout en talons, est un bon moyen de m’exciter. Donc, de me faire pointer les seins.
De son côté, il emporta un sac messager. Je savais d’expérience qu’il pouvait avoir tout et n’importe quoi dedans. Et aussi que cela me vaudrait des surprises.
Une fois au cinéma, il acheta nos tickets et choisit les places. Je ne saurais plus vous dire de quel film il s’agissait, un polar je crois. Les bandes-annonces passèrent, puis les pubs, puis le film commença. J’étais un peu trop électrisée pour me concentrer, nous étions venus à pied – vingt minutes de Rosebud, j’étais toute chose. Une dizaine de minutes après le début du film, il se pencha vers moi et me donna un sac en plastique.
— Va dans les toilettes pour hommes, dit-il. Trouve une cabine, mais ne verrouille pas la porte. Retire tout ce que tu as sur le dos à part le porte-jarretelles, les bas et les chaussures, et pousse le sac sous la porte quand tu as fini.
Je déglutis. J’étais écarlate. Mais je me suis levée, en répondant :
— Oui, maître.
Dans les toilettes pour hommes, il n’y avait qu’une personne, à un urinoir. Je lui présentai mes excuses, marmonnai vaguement une histoire de toilettes en panne chez les femmes.
Il sourit d’un air compréhensif, en prenant soin de garder ses parties cachées.
La première des trois cabines était occupée, j’allai jusqu’à la dernière. Une fois à l’intérieur, je me déshabillai avec le moins de bruit possible. J’entendis le robinet s’ouvrir, puis la porte se fermer, et supposait que l’homme était parti. Seule, je poussai du pied le sac de vêtements à l’extérieur. J’avais le cœur battant. Mon maître allait arriver, bien sûr, mais pour faire quoi ? Et si quelqu’un me trouvait entre temps ? Je tournai le dos à la porte, les mains à plat sur le mur. Mon maître aimait bien me trouver dans cette position-là. Et au moins, si quelqu’un entrait, je ne serais pas obligée de le regarder en face.
Après quelques minutes – je crois – toujours inquiète, j’entendis une chasse d’eau, puis une porte s’ouvrir. La première cabine ! Prise par ce que je faisais, j’avais oublié qu’il y avait quelqu’un d’autre ! Je l’entendis se laver les mains, puis j’entendis le froissement du sac en plastique. Il s’éclaircit la gorge.
— Euh, il y a quelqu’un ? Quelqu’un a laissé un sac de vêtements…
J’étais coincée. Soit il se penchait, et il verrait mes pieds. Soit il apportait le sac au personnel du cinéma.
— Oui, oui, répondis-je. C’est moi.
— Oh, pardon. Euh… tout va bien ?
La porte des toilettes s’ouvrit. Se referma.
— Oui, oui, merci, tout va bien.
Puis, pétrifiée, j’entendis la porte de ma cabine s’ouvrir. Je retins ma respiration.
— Euh… vous êtes sûre que ça va ?
— Oui, oui. J’attends quelqu’un…
— Mmmh… Bon, si vous le dites.
Je sentis une main sur mes reins. Il me caressa les fesses, puis les cuisses. J’étais figée sur place. Mon maître ne m’avait rien dit sur la situation. J’essayais de savoir ce qui lui plairait le plus s’il arrivait, mais je n’arrivais pas à penser. Entre la situation et l’excitation ressentie un peu plus tôt, mon esprit restait totalement vide. Je me souviens avoir dit quelque chose de particulièrement stupide :
— Non, s’il vous plaît. J’attends vraiment quelqu’un, vous savez.
— Oui, oui. C’est pour vous éviter de vous ennuyer, le temps qu’il arrive.
Sa main se posa entre mes cuisses. Un doigt effleura mon Rosebud et me fit frissonner. Il eut un rire très léger, puis glissa un doigt entre mes lèvres. Et un deuxième.
J’étais terriblement embarrassée. Coincée comme ça, nue, avec ses doigts en moi, mon corps se décida visiblement avant mon cerveau. Je sentis mon sexe s’ouvrir autour de ses doigts, pour l’aider à entrer. Il le remarqua sans doute, car il glissa un doigt en moi, et commença à faire tourner sa main d’un côté et de l’autre. À chaque mouvement, mon Rosebud sursautait un peu. Je sentais mes genoux commencer à flageoller.
— Eh bien, tu me sers déjà les doigts. On jurerait que tu vas jouir. Tu imagines ? Personne ne va me croire. Oh, attends.
Je l’écoutais à peine, concentrée sur ses doigts. Je me souviens m’être demandée pourquoi les hommes tutoient toujours les femmes qui s’offrent à eux. Puis il m’avait parler de jouir.
Je n’ai pas le droit de jouir si mon maître ne m’y autorise pas expressément. Il m’avait fallu des mois et des mois pour apprendre à résister aux orgasmes, mais je faisais de mon mieux.
Puis j’entendis le faux déclic que font les appareils photo sur les téléphones. Paniquée, je revins à moi.
— Qu’est-ce que vous faites ?
— Je prends un souvenir, pour que les copains me croient. Attends, je vais filmer pour qu’on voie où on est. Tu vas jouir dans les toilettes des hommes, tu sais.
— Non, je ne dois pas jouir, répondis-je en gémissant. Je ne sais pas si j’ai le droit.
— Non, Nathalie, tu n’as pas le droit, répondit mon maître.
J’eus un nouveau hoquet de surprise.
— Maître, quand est-ce que…
— Juste quand ce monsieur t’a trouvée. C’est moi qui lui ai fait signe d’entrer, en fait. Mais toi, tu ne jouis pas.
— Drôle de nana que vous avez là. Elle s’éclate vraiment, hein. Je peux me la faire ?
— Non, je préférais que non. Mais vous pouvez vous branler sur son dos.
J’entendis une braguette s’ouvrir, puis l’homme retira ses doigts d’un coup. J’étais là, je sentais mes hanches se tendre en arrière, j’essayais de retenir des gémissements, quand je sentis son sperme m’éclabousser le dos. L’homme referma sa braguette, puis partit sans me dire un mot. Mais il remercia mon maître.
Celui-ci vint me rejoindre, et me dit de me redresser, face à lui. Je sentis un peu de sperme rouler sur mon dos. Il tenait ma laisse à la main, et l’attacha à mon collier.
— À quatre pattes, ordonna-t-il.
J’étais tellement excitée, de la situation et du traitement que l’autre m’avait fait subir, que j’aurais fait n’importe quoi pour qu’il me laisse jouir. Je me mis à quatre pattes, et suivis mon maître sur quelques pas. Il me dit de m’agenouiller devant l’urinoir, dos au mur.
Là, il me prit la bouche, sans un mot. Son gland se pressa contre mes lèvres, et je me mis au travail. Mais très vite, je dus le laisser faire. Il me tenait le visage entre ses mains et prenait ma gorge. Je respirais entre deux coups de reins, pour qu’il puisse m’utiliser aussi longtemps qu’il le faudrait.
Il commençait tout juste à grogner quand la porte s’ouvrit. Alarmée, j’ouvris les yeux et me rappelai où je me trouvais. Le nouveau venu s’excusa de manière affolée et ressortit. Au même moment, mon maître se retira de ma bouche et éjacula sur mes seins. Il referma son pantalon et me regarda. J’étais à bout de souffle, et encore plus excitée. Je voulais jouir ! Il reprit ma laisse et m’ordonna de le suivre.
Après quelques pas, je vis qu’il se dirigeait vers la porte. Je m’immobilisai aussitôt. Il n’allait pas me faire ça ? Me traîner dehors, nue à quatre pattes, avec du sperme sur le dos et sur les seins ? Et si on me voyait ?
Je gémis, et faillis le supplier de s’arrêter.
Il tira plus fort, et je le suivis. Heureusement, il n’y avait personne dans le couloir. Il ne me mena qu’à la porte d’en face, les toilettes des femmes. Désertes, heureusement. Là, il me dit de me lever. Sortit une chemise de nuit de son sac, et me la donna, ainsi qu’une large ceinture ne cuir. La nuisette était rouge, on aurait dit du satin, et je vis le tissu se coller immédiatement au sperme sur mes seins. La ceinture la cintrait, soulignant encore plus mes seins et mon cul. Je me sentais presque plus nue que sans. Il glissa la laisse entre mes seins, et me dit d’aller récupérer le sac de vêtements dans les toilettes des hommes.
Avant de rentrer dans la salle de cinéma, il glissa la main sous ma nuisette et enfonça un œuf dans ma chatte. Une fois à nos places, il me dit de m’asseoir par terre. Il déclencha l’œuf, qui vibra de plus en plus fort, avant de se calmer, puis de s’intensifier de nouveau. Il se pencha, m’autorisa à jouir autant que je voulais, et me caressa les cheveux en regardant la fin du film.
J’avais les cuisses très raides, en me relevant.
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